COMMUNE de LECQUES
COMMUNE de
LECQUES
PRÉSENTATION
Lecques, en occitan Lècas, est une commune française située dans le sud de la France
SITUATION GEOGRAPHIQUE
Lecques est un petit village situé dans le sud de la France, sur le département du Gard, dans la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée.
Lecques fait partie de l'arrondissement de Nîmes et du canton de Calvisson depuis 2014 et de la Communauté de Communes du Pays de Sommières.
Lecques est situé à une altitude entre 26 et 111 m et a une superficie de 5,20 km2.
LES HABITANTS
Les habitants de Lecques se nomment les Lecquois et les Lecquoises. Selon l'INSEE la population légale de Lecques est de 473 habitants en 2022.
COMMUNE de LECQUES
COMMUNE de
LECQUES
HISTORIQUE
Le village doit son nom aux Gaulois, son existence remonte bien au-delà de l'époque médiévale.
"Leuca", mot gaulois, " a donné lèque en Français.
Les leucas étaient des pierres jalonnant les voies antiques à l'instar des bornes d'aujourd'hui
ANTOINE DUPLEIX
Seigneur de GRÉMIAN
Sieur de Lecques, homme de guerre protestant, il appartenait à une notable famille de Montpellier. Dès 1562, avec son frère, il combattit sous les ordres de Beaudiné et se porta au secours de Béziers ; il se distingua au cours du combat contre Joyeuse, le 14 juillet 1562. Son frère fut tué au siège de Montpellier et lui-même, après celui-ci, s'empara d'Aniane et de Cazouls. En 1568, d'Acier lui confia la mission de gagner les habitants de Milhau au parti de Condé ; il y parvint.
Au moment de la St Barthélemy, il réunit des troupes et se retrancha dans son château de Lecques, formant le projet de s'emparer de Sommières qui commandait la route de Nîmes à Montpellier. Le 10 novembre1572, à la tête de 500 hommes et grâce à des complicités, il réussit dans son entreprise.
Maître de Sommières, il dut bientôt le mettre en état de défense pour résister à Dainville, qui en entreprit le siège le 11 février 1573, avec une armée d'au moins 4 000 hommes. L'assaut fut donné, mais la belle défense organisée par Grémian et le courage des protestants ne permirent pas à Damville d'enlever la place. Grémian demanda des renforts au vicomte de l'Aulin, qui lui envoya 150 hommes. Avec ces forces insuffisantes, sans vivres et derrière des murailles en ruines, Grémian repoussa un troisième assaut, puis offrit la capitulation de Sommières à Damville qui lui accorda des conditions avantageuses. Le 8 avril, les assiégés se rendirent. Après s'être retiré à Anduze avec ses hommes, Grémian fut appelé à Nîmes pour protéger les protestants de cette ville. En 1575, Grémian parvint à surprendre Aigues-Mortes. Les Huguenots réussirent à garder cette place, malgré les efforts des catholiques, et, l'année suivante, la paix laissa cette ville aux protestants comme place de sûreté.
Grémian en fut le gouverneur. Après avoir servi sous Châtillon, (en 1577, et s'être distingué en portant secours à Montpellier, Grémian se battit en Dauphiné et participa aux guerres du Piémont. Il enleva, en 1583, le fort de Ste-Anastasie, remplit les fonctions de maréchal de camp en 1584 et se trouva au siège de Clermont de Lodève.
L'année suivante, il reçut un régiment qui porta son nom. S'il parvint, en 1586, à chasser de Sète le corsaire Barberousse, en décembre de cette même année, il fut battu près de Collias. Par la suite, il participa au siège de Remoulins et au ravitaillement de Brugairolles (1587), à la reprise de Bellegarde, de Ste-Anastasie et à la prise de Belarga (1588). Il obtint enfin, en 1590, le brevet de maréchal de camp. Il se porta au secours de Berre en Provence (1591), se trouva aussi au siège d'Azillanet. En 1592, il fut nommé gouverneur du diocèse de Lavaur.
A la bataille de Villemur, il commanda l'arrière-garde et prît une part importante à la défaite des ligueurs. C'est en 1597 que l'on trouve la dernière mention de l'activité de Grémian qui s'efforça, mais sans succès, de surprendre avec Ornano la ville de Perpignan.
Il meurt le 30 septembre 1597 à l'âge de 62 ans.
Hang. - Pinard, Chron. His. mil., VI, 34.
Y.Destianges.
Y.Destianges.
CHAUMONT-QUITRY (ABDIAS de)
Qualifié sieur de Bertichères, le plus jeune des cinq fils d'Antoine (alors converti au calvinisme) et de Jeanne d'Assy, mariés en 1544, fut élevé dans la maison d'Henri de Navarre et prit part, en 1570, avec son frère Jean, aux guerres de religion en Bourgogne. Il fut attiré dans le Midi et, le 6 septembre 1587, épousa Madeleine Du Pleix, fille d'Antoine, baron de Lecques seigneur de St-Michel, près de Nimes, gouverneur d'Aigues-Mortes. Bertichères prit part avec son beau- père à diverses opérations militaires autour de Nimes, en 1588, et obtint, sur résignation de celui-ci, le 7 septembre 1592, le gouvernement d'Aigues-Mortes.
Dès 1593, il s'établit à St Gilles avec une troupe de Soudards et changea le monastère en forteresse et dévasta son église. Il obtint du roi de Navarre, dit-on, la commande de cette abbaye et y introduisit manu militari, en avril 1595, une de ces créatures, Guillaume Jacquet. JB Séguier, abbé régulièrement élu se fit pourtant installer dans le monastère, mais Bertichère l'en chassa le 28 septembre, et le 16 décembre 1595, obtint des chanoines terrorisés l'élection de Luc Allemand, l'un d'enre eux, auquel il ne laissa que 500 livres de revenu.
Il se réserva le surplus. Bien qu'il soit difficile de rendre un compte exact des faits, il est probable que Bertichères fit peser sur Aigues-mortes, Sommières et Peccais, qui dépendaient de son gouvernement, une semblable tyrannie ; sa gestion des salines de Peccais ne dut pas être sans reproches; d'autre part, on suspecta ses relations avec Montmorency. Le 31 octobre 1597, Henri IV le révoqua, le mandant à la cour, mais Bertichère eut garde de s'y rendre. On dut organiser une expédition militaire contre lui, et, le 16 février 1598, il céda la place. Il obtint toutefois du roi la permission de demeurer à Sommières. Le 8 décembre 1607, Bertichères fit élire abbé de St Gilles un de ses bâtards, Barthélemy de Chaumont, qui avait été élevé dans la religion catholique et ordonné diacre.
En même temps, il intrigua auprès des calvinistes du Bas-Languedoc pour être remis en possession d'Aigues-Mortes, assurant qu'il en avait été chassé en haine de la religion.
Aussitôt alertés, les habitants de la ville déclarèrent, le 29 avril 1612, qu'ils incendieraient leurs maisons et émigreraient plutôt que de supporter la tyrannie d'Abdias.
Celui-ci n'en fut pas moins réintégré dans ses fonctions le 17 août 1612, mais le duc de Rohan s'opposa à son retour, car il le soupçonnait de s'être vendu à la cour.
Bertichères fut révoqué de nouveau le 16 février 1614, Saugeon fut nommé à sa place, mais il le fit arrêter à Villefranche-de-Rouergue.
Aussitôt alertés, les habitants de la ville déclarèrent, le 29 avril 1612, qu'ils incendieraient leurs maisons et émigreraient plutôt que de supporter la tyrannie d'Abdias.
Celui-ci n'en fut pas moins réintégré dans ses fonctions le 17 août 1612, mais le duc de Rohan s'opposa à son retour, car il le soupçonnait de s'être vendu à la cour.
Bertichères fut révoqué de nouveau le 16 février 1614, Saugeon fut nommé à sa place, mais il le fit arrêter à Villefranche-de-Rouergue.
C'est alors que Bertichères publia son "Discours véritable sur ce qui s'est passé pour le gouvernement d'Aigues-mortes ", en 1615, et il prit les titres de conseiller d'Etat, maréchal de camp, capitaine d'une cinquantaine d' hommes d'armes, de gentilhomme de la chambre.
Ce copieux factum, bourré de pièces justificatives, fut surtout dirigé contre les églises ; toute clarté en est absente. Bertichères revint à St Gilles, dont son bâtard prit possession en 1617; il en fit un lieu de scandale et un repaire de brigands. Le Jeune Barthélemy de Chaumont voulut s'y opposer, mais sont père le fit arrêter et torturer le 01 janvier 1618.
Le parlement de Toulouse, saisi de l'affaire, fit, par arrêt du 30 oct. 1619, mettre l'abbé en liberté et chasser les soldats calvinistes.
Barthélemy fut alors remplacé par un autre bâtard de Bertichères : Jean Picard, alias Galian de Chaumont, qui reçut ses bulles, le 27 janv. 1620. Lorsque le cercle calviniste du Bas-Languedoc eut, le 16 oct. 1621, privé Gaspard de Coligny, comte de Châtillon, de sa charge de général des églises, il en confia la gérance à Bertichères avec mission de chasser Brison de Nimes, ce qui fut fait le 3 déc.
Barthélemy fut alors remplacé par un autre bâtard de Bertichères : Jean Picard, alias Galian de Chaumont, qui reçut ses bulles, le 27 janv. 1620. Lorsque le cercle calviniste du Bas-Languedoc eut, le 16 oct. 1621, privé Gaspard de Coligny, comte de Châtillon, de sa charge de général des églises, il en confia la gérance à Bertichères avec mission de chasser Brison de Nimes, ce qui fut fait le 3 déc.
Le duc de Rohan conserva Abdias comme lieutenant mais, comme il s'en défiait, il l'écarta bientôt. Bertichères revint mourir à Sommières le 7 août 1622. Il avait eu cinq filles et un fils, Henri, baron de Lecques.
mém. de Rohan. Ménars, hist. de Nimes. v, 334-390. - Pacotte, Annales d'Aigues-Mortes. - Golffon, S-Gilles,
Merci à Patrice P. pour cet historique
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SERVICES DE PROXIMITÉ
Plusieurs services de proximité pour faciliter la vie des Lecquois
SERVICE DE MINIBUS
Pour simplifier le déplacement, Lecques, Fontanès, Salinelles et Aspères ont mis en place un service de minibus :
le mardi pour l'Intermaché
le samedi pour le marché de Sommières (place des Aires)
LEDISTRIB'PAINS
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